Mardi 19 mars, les jurés d'un tribunal californien ont déclaré que le roundup de Monsanto, désormais propriété de Bayer, était un « facteur substantiel » dans l'apparition d'un cancer chez le plaignant Edwin Hardeman, atteint d'un lymphome en 2015. Après cinq jours d'examen et de délibération sur les preuves scientifiques, les jurés ont estimé unanimement que le désherbant à base de glyphosate de Monsanto avait provoqué un lymphome non-hodgkinien chez le plaignant. L'homme avait expliqué avoir utilisé du Roundup durant vingt-cinq ans sur sa propriété pour éliminer du sumac vénéneux, détaille le Figaro.
Suite à cette décision, Bayer a décroché de près de 10 % à la Bourse mercredi. Depuis le rachat de Monsanto en juin 2018, pour 63 milliards de dollars (54 milliards d'euros), l'inventeur de l'aspirine a perdu près de 40 % de sa valeur, pour tomber à environ 59 milliards d'euros, indiquent Les Echos.
