Après le Conseil Européen dématérialisé du 25 mars, consacré aux impacts de l'épidémie du coronavirus dans les secteurs de l'agriculture et de la pêche, le ministre Didier Guillaume et son homologue espagnol, Luis Planas se sont longuement entretenus sur les moyens de faire face à cette crise sans précédent.
Face aux difficultés identiques de ces secteurs dans les deux pays, et aux constats similaires de nombreuses délégations lors du Conseil des ministres de l'agriculture, les deux ministres estiment que c'est au niveau européen que la gestion de cette crise doit être coordonnée. Ils appellent en particulier la Commission européenne à déclencher des mesures de gestion de crise, notamment pour les secteurs précités, en utilisant les instruments à sa disposition dans le cadre de l'Organisation commune des marchés.
« Cette crise met en évidence le caractère stratégique de la sécurité alimentaire en Europe et prouve, s'il en était besoin que la PAC mérite un budget suffisant, maintenu par rapport à son niveau actuel, insiste le ministère dans un communiqué. Face à cette situation hors-du-commun, il est impératif d’imaginer et de mettre en œuvre des mesures nouvelles, fortes et exceptionnelles. »
