Six collaborateurs de la Cooperl, ainsi que la société Cooperl représentée par Patrice Drillet, son président, sont cités dans la perspective d’un procès prévu le 24 février 2015, à Saint-Brieuc (22). Ils sont soupçonnés d’avoir participé à une affaire de fraude et d’escroquerie en falsifiant, entre 2010 et 2012, les résultats d’autocontrôle portant sur 1 500 à 2 000 tonnes de viandes contaminées aux salmonelles.
Dans un communiqué, Cooperl rejette « avec force les allégations de fraude et d’escroquerie », en soulignant qu’elles « sont totalement contraires à (ses) valeurs et à l’éthique de (la) coopérative ». « Notre préoccupation quotidienne a toujours été, est et restera la qualité et la sécurité sanitaire de nos produits ainsi que la santé de nos consommateurs. »
Le groupe coopératif, qui estime que « l’enquête judiciaire a pour l’instant été menée exclusivement à charge et sans égard pour les droits de la défense », se réjouit de pouvoir « avoir enfin accès à l’intégralité des pièces du dossier » pour préparer au mieux sa défense.