Lors d’une réunion de l’association Seine-Moselle-Rhône au siège du groupe Soufflet à Nogent-sur-Seine (10), la ministre des transports Elisabeth Borne a annoncé que la construction du canal à grand gabarit entre Bray-sur-Seine et Nogent-sur-Seine était une priorité. Or, le lancement des travaux était envisagé pour 2020 il y a quelques années. Et la mise en service ne serait effective qu’en 2030. Jean-Michel Soufflet, président du directoire du groupe Soufflet, a rappelé alors combien la logistique était un élément clé de la compétitivité des activités économiques, et notamment de l’agriculture.
Pour un groupe comme Soufflet qui exporte 9 millions de tonnes de céréales par an, le coût du transport vers les ports maritimes conditionne le prix final des céréales sur le marché mondial.
Il ajoute que :
L’aménagement à grand gabarit de la Seine entre Bray-sur-Seine et Nogent-surSeine (de 1000 tonnes à 2500 tonnes) nous permettrait de massifier nos transports vers le port de Rouen et ceux du Range Nord. Les gains seraient économiques, de l’ordre de 3 euros la tonne, mais également écologiques, avec des émissions de gaz à effet de serre réduites de 75 % par rapport au transport routier.
