« Nous n’en sommes qu’au début, donc c’est encore peu probant, mais il est important de souligner que l’Union européenne est désormais moins naïve face à la mondialisation », indique Sylvie Matelly, directrice adjointe de l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), lors de la conférence « agriculture française et européenne en révolution » organisée par Vivescia lors de la dernière foire de Châlons-en-Champagne. « Elle est plus active pour ‘'conserver sa place’' au niveau mondial et s’emploie à déployer une vraie politique de soutien des activités économiques au sein de l’Union européenne. Il faut toutefois se rappeler que l’UE est une zone d’intégration inédite au monde qui regroupe des pays aux visions parfois très divergentes. Personne n’est jamais allé aussi loin dans le rapprochement de pays, le chemin est donc long. »
L’agriculture européenne a perdu de sa superbe
Même…
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