Qu’adviendra-t-il de l’isoproturon ?

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Jean-François Barot, chef marché herbicides chez Adama : « L’isoproturon n’est pas bien référencé au niveau des examens tox et écotox, ce sera donc très difficile de le faire réhomologuer ». Adama
La Commission européenne doit se prononcer d’ici le 30 juin 2016 sur la réhomologation de l’isoproturon. Déjà limitée en Angleterre et Allemagne, la famille des urées substituées (C2) pourrait l’être également en France. Conséquences : un report possible sur le chlortoluron et une réduction des modes d’action intéressants dans la gestion des populations résistantes.

L’Angleterre et l’Allemagne avaient interdit il y a quelques années – en 2009 pour l’isoproturon en Angleterre – les herbicides racinaires de la famille des urées substituées (C2), principalement isoproturon et chlortoluron, pour des questions environnementales. Depuis deux ans, l’Angleterre a toutefois réautorisé le chlortoluron en homologation à faible grammage.

Exergue n°435933
« Avec ce choix du faible grammage, les Anglais ont pu réhomologuer le chlortoluron, notamment avec Trinity, en homologation à 500 g/ha. En Allemagne également, ce produit est homologué, même si l’isoproturon reste interdit. En France, le Trinity devrait être prochainement autorisé », présente Jean-François Barot, chef marché herbicides chez Adama.


Actuellement en réexamen au niveau européen, l’isoproturon voit son avenir incertain. La Commission…
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