Accompagner les clients à augmenter la protéine

Le groupe Carré fait partie des OS qui ont minimisé l’effet Hagberg. « Car on ne le maîtrise pas, indique Johann Loobuyck, directeur général au groupe Carré, à la différence de la protéine. » 85 % des silos du groupe sont équipés d’appareils de mesure de la protéine. Cela évite le refus de marchandises. « Le plus compliqué pour nous est de maîtriser ce que l’on a dans le silo », ajoute-t-il.

De plus, le marché rémunère la protéine. Cette année, la différence de prix entre un blé meunier et un blé fourrager est importante. Le groupe Carré va payer cette différence : de l’ordre de 25 à 30 €/tonne en moyenne. Les agriculteurs reprochaient au négoce de ne pas payer la protéine comme il le fallait. C’est chose faite. Il a fort à parier que l’écart sera plus important l’année prochaine. « Une bonification sur la protéine sera d’ailleurs appliquée de façon structurelle », évoque le directeur général.

Au groupe Carré, le taux moyen de protéine est de 10,5 contre 11,4 en 2013, 11,5 en 2012. « Les exigences sont à 11,5 voire 12 pour le Maroc et l’Algérie », rappelle Philippe Leclercq, directeur commercial au groupe Carré. Ce négoce accompagne les agriculteurs…