Gnis : l'innovation passe par le financement

« L’avenir alimentaire du monde passera par l’utilisation des meilleures variétés » a déclaré Germinal Peiro, député de Dordogne et rapporteur du projet de loi d’avenir de l’agriculture, en conclusion de la journée nationale de la section céréales à paille et protéagineux du groupement national interprofessionnel des semences (Gnis). Une vision partagée par Thierry Momont, président de la section céréales à paille et protéagineux, qui auparavant c’était félicité que : « La participation a cette journée soit chaque année plus importante, ce qui exprime la cohésion des acteurs de la filière. »

Les débats de cette journée tournés vers l’innovation ont permis de mettre en avant le fait que le développement de la filière était possible, à la fois au niveau national et international. Toutefois, « rien ne peut se faire sans la recherche et son financement, à préciser Philippe Pinta, président de l’AGPB. Raison pour laquelle il est normal que les agriculteurs participent à ce financement. » Sur ce point Thierry Momont a également précisé qu’il espérait que l’accord interprofessionnel sur les protéagineux soit opérationnel pour les semis de la prochaine campagne, qui se feront au printemps 2015. « Cela suppose une signature d’ici la fin d’année » a-t-il ajouté. Cet accord devrait normalement reprendre les bases de l’accord existant sur le blé tendre. « Les ressources disponibles pour collecter cette cotisation volontaire obligatoire sur les protéagineux sont toutefois moins importantes, nous ne pouvons donc pas faire un copier-coller, a précisé Thierry Momont. Cependant, il n’y a pas urgence à signer l’accord, l’essentiel étant de la faire à l’unanimité. »

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