Comment retrouver les volumes à l'export ?

Comment rester présent dans une compétition accrue ? Tel était le fil rouge des 9es rencontres organisées par France Export Céréales le 21 mars 2018. Le constat est simple, le blé français est de plus en plus challengé à l’export. La suprématie russe n’est pas qu’un élément conjoncturel, il va falloir faire avec et s’adapter. Pierre Duclos, directeur du trading chez Lecureur, avait la lourde tâche de pointer les faiblesses de la filière céréalière française pour tenter de proposer des pistes de travail pour l’avenir.

Premier élément, une surprise pour personne, le prix de revient, premier gros handicap à la production. Il y a certains paramètres pour lesquels la filière peut difficilement faire abstraction (normes environnementales et administratives par exemple) mais Pierre Duclos ne mâche pas ses mots : « Nos structures foncières sont trop atomisées, nous avons des charges de mécanisation à l’hectare les plus élevées du monde. Donc il y a des marges de manœuvre ».

Travailler sur la vente et le conseil


Pierre Duclos, directeur trading Lecureur.


Dans son analyse, Pierre Duclos dénonce aussi le report des ventes systématique. « Nous exportons toujours plus…