Florilège d’erreurs chez les faucheurs volontaires dénonce BASF

Dans un communiqué, la société BASF a tenu à réagir suite au saccage commis par des faucheurs volontaires en Côte d’Or le 15 avril dernier, où cinq hectares d’essais variétaux de colza classique de la société KWS avaient été entièrement ravagés.

Contrairement à ce qu’indiquent les faucheurs volontaires, la mutagénèse ne rentre pas dans le champ d’application de la directive 2001/18 qui régit la question des OGM, souligne BASF. Ainsi, les techniques dénoncées par les faucheurs sont couramment utilisées depuis plus de 50 ans par les organismes de recherche publique, comme l’INRA, afin d’accélérer l’amélioration variétale (résistance maladies, résistance herbicide, qualités, tolérance sécheresse...) pour toutes les agricultures, qu'elles soient conventionnelle ou bio. Le tournesol oléique, qui représente 60% des surfaces cultivées en France (bio et conventionnelle), en est un exemple. Tout comme le blé Renan, une variété de référence en agriculture biologique. Les faucheurs volontaires démontrent une nouvelle fois, leur ignorance et leur méconnaissance de l’agriculture française,

Et de finir :

Le métier de BASF est de fournir des solutions qui répondent aux problématiques des agriculteurs, qu’ils soient en système de production conventionnelle ou biologique, pour leur permettre de rester compétitifs et de vivre de leur travail. En réalité, les faucheurs volontaires ne ciblent pas spécifiquement une technique comme la mutagénèse et les Variétés Tolérantes aux Herbicides (VTH), il s’agit d’un prétexte pour imposer un modèle de société fondé sur la décroissance.

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