L’urée ne sera bientôt plus la bienvenue

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Avec 17 % des tonnages d’azote lors de la campagne 2016-2017, l’urée grappille depuis dix ans des parts de marché à l’ammonitrate, qui représente encore 49 % des unités d’azote total. Photo : A. Lavoisier/Pixel image
L’urée serait-elle menacée par le plan de réduction des émissions de polluants atmosphériques ? À en croire les premiers éléments, l’intention est là. Mais aucune mesure incitative ne semble déployée pour réduire son usage. Sa compétitivité lui laisse encore de beaux jours devant elle.

97% des émissions d’ammoniac dans l’atmosphère sont attribués au secteur agricole. Deux tiers de ces émissions proviennent des effluents d’élevage, et particulièrement au moment de leur épandage. Le dernier tiers provient des engrais minéraux. L’urée est la principale forme d’azote concernée : c’est l’engrais azoté solide le plus concentré du marché, mais elle constitue aussi 50% de l’azote des solutions azotées.
S’il n’a l’air de rien, ce préalable est cependant important au regard des préoccupations de l’Union européenne pour l’amélioration de la qualité de l’air. Les ambitions de Clean air for Europe sont en train d’être révisées, et avec elles les plans d’action visant à réduire les émissions d’ammoniac du secteur agricole. Mis en contact dans l’atmosphère, l’ammoniac et l’oxyde d’azote créent une réaction chimique de type acide-base qui produit des particules fines. Particules pouvant pénétrer…
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