Avoir une chaîne logistique fluide

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Les coopératives et les négoces subissent des tensions sur les moyens logistiques sur le routier et le ferroviaire. Photo : S.Bot/Média et Agriculture
La campagne 2022-2023 d’export de céréales débute à peine, mais elle est déjà impactée par un manque de chauffeurs, un report modal vers le fluvial et un fret cher sur le grand export. Les opérateurs devront donc trouver des camions et des barges pour livrer les céréales des OS aux ports et pour ensuite les expédier. Tout l’enjeu sera d’avoir une supply chain efficace.

« Sur 2021-2022, le démarrage a été compliqué avec un retard de la moisson et une non-alimentation des ports en blé tendre et orge fourragère, détaille Jean-François Lépy, directeur général de Soufflet Négoce. Nous étions sur des marchés dynamiques, orientés à la hausse. La récolte de l’Amérique du Sud est arrivée tôt, notamment les blés argentins, dans un contexte de prix haussier et un fret maritime qui a augmenté en été avec un pic atteint l’hiver. Ces produits nous ont concurrencé sur l’Afrique de l’Ouest et le Maghreb. L’Argentine a déplacé l’origine France avec une offre compétitive. L’Ukraine avait sa meilleure récolte en blé en 2021. Puis arriva le 24 février 2022. Toutes les origines européennes ont pallié l’origine Ukraine : Bulgarie, Roumanie, Allemagne, Pologne et France. L’Inde a ensuite…
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