Après plusieurs années d’absence sur le maïs grain, Euralis Semences lance pour 2015 un nouveau flux génétique : les Dentés Tropicaux avec pour points forts, selon Céline Cauhapé, chef de produit maïs Europe de l’Ouest, "le rendement grain, la régularité et la vitesse de dessiccation. Les hybrides Dentés Tropicaux ont prouvé leur productivité dans les différents réseaux de testage et ont montré leur grande adaptabilité aux climats." Le pôle Semences de la coopérative mise sur cette nouvelle marque commerciale pour développer significativement sa part de marché française en maïs, aujourd’hui de 7 %.
Côté colza, Euralis présente de nouvelles variétés hybrides semi-précoces «avec de très bons rendements». Pour Alain Baqué, chef de produit tournesol, soja, sorgho et colza Europe de l’Ouest, le but "est d’atteindre 10 % de parts de marché d’ici 3 ans avec ces nouvelles variétés de colza." Aujourd’hui, la coopérative atteint seulement les 3% de parts de marché sur ce créneau.
En tournesol, Euralis est le second semencier en France avec 18 % de parts de marché. "Un segment toujours en progression", selon la coopérative, "avec un leadership de la technologie Clearfield." Près d’un hectare sur deux de tournesol Clearfield, en hexagone, serait semé avec une variété Euralis Semences. La demande est forte donc et le besoin de se maintenir en tête du peloton indispensable pour la coopérative. C’est donc sans surprise que le groupe présente 3 nouveautés notamment pour les précoces, mi précoces et mi tardifs capables de "booster la production oléique en France." Des nouveautés aussi du côté de la gamme linoléique avec 5 nouveautés en conventionnel et une nouveauté en Clearfield dont ES Monalisa, très précoce et ES Lulina, précoce. Selon Euralis Semences "un millésime d’exception : ES shakira, mi précoce, mi tardif, qui présente une grande teneur en huile et une forte résistance aux maladies notamment le mildiou, très présent dans le sud-ouest français."
Le sorgho n’est pas en reste avec la création d’une nouvelle variété, ES Harmattan, pour l’ensilage qui permettrait notamment "un apport en sucre de 30 % pour les animaux."
