« Expliquez, racontez »

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Pour Erik Orsenna, il faut trouver la bonne échelle à la fois dans l’espace et dans le temps : osons parler d’hydrodiplomatie, la diplomatie des bassins. Mais encore faut-il les définir, ces bassins et ces territoires. Photo : H.Sauvage/Media et Agricultu
Erik Orsenna, économiste et écrivain, spécialiste de l’eau et des transitions agricoles, était invité comme grand témoin au congrès du maïs qui s’est tenu les 9 et 10 novembre 2021 à Tours. Il considère que l’énorme défi à l’avenir sera de gérer la rareté de l’eau dans sa répartition, à la fois à l’échelle du lieu et du temps.

«Ma conviction, c’est que l’avenir sera chaud, puisque nous allons affronter des bouleversements et des raretés. Des raretés pas globales en volume, mais des raretés dans la répartition. Et c’est bien pire, car ce sont des raretés dans le lieu et le temps », introduit Erik Orsenna, invité à conclure les débats du congrès du maïs qui se tenait à Tours les 9 et 10 novembre 2021. Il considère que les débats actuels qui opposent agriculteurs et société civile autour des retenues d’eau sont transposables à l’échelle internationale et en beaucoup plus violents : « Prenez l’exemple du barrage Renaissance construit sur le Nil par les Éthiopiens. Le risque d’embrasement régional est réel. Les Égyptiens feront tout pour que ce projet n’aille pas à son terme. N’oublions pas non plus que l’eau disponible sur la planète pour la moitié des êtres humains…
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