Comme toutes les industries agroalimentaires, la meunerie française doit faire face aux nouvelles attentes sociétales des consommateurs. Pour y répondre, elle segmente sa production vers des cahiers des charges plus durables. Par ricochet, cette évolution touche les organismes stockeurs (OS) et les agriculteurs, qui fournissent les 4,5 millions de tonnes de blé nécessaires à la production de 3,6 millions de tonnes de farine. « On voit que des cahiers des charges comme le label Rouge, CRC® (culture raisonnée contrôlée) ou bio se développent », témoigne Jean-François Jaffrès, président de l’Association régionale des meuniers de Bretagne. Une tendance confirmée par l’Association nationale des meuniers français (ANMF). Cette dernière appuie le besoin en farine label Rouge pour la production des baguettes tradition, dont la consommation se développe largement. Si la montée en gamme par la qualité est l’une des tendances…
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