«Avec le sorgho, nous ne sommes qu’au début d’une histoire ! » commence Patrick Aps, directeur général de NatUp. La coopérative normande comptait 1 200 ha de la céréale l’an dernier, contre 950 ha cette année. « Nous avons encore beaucoup à apprendre de cette culture. Mais c’est une réelle solution de diversification, en particulier pour nos producteurs du sud de l’Eure, de l’Eure-et-Loir, voire de l’Île-de-France, où les rotations sont parfois compliquées à allonger, notamment pour les objectifs fixés par la PAC. »
En comparaison au maïs, le sorgho résiste « nettement mieux à la sécheresse, poursuit Patrick Aps. Cette année, le maïs a très largement souffert du manque d’eau, et des parcelles ne vaudront pas le coup d’être moissonnées. À l’inverse, les champs de sorgho ont résisté, même s’il faut attendre le résultat des moissons. Mais les tours de plaine semblent pour l’heure prometteurs ».…
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