La séparation de la vente et du conseil ne devrait pas chambouler le paysage de la distribution des produits phytosanitaires, selon Gilles Dartois, du réseau Impaact. Les coopératives et les négoces en place seront les plus à même d’assurer la délivrance de ces produits soumis à une réglementation stricte.
Gilles Dartois, chef marché phyto et semences chez Impaact :
« La vente de produits phytosanitaires devra être assurée
par les structures qui sont compétentes en la matière ! » CP : Impaact
Le projet de loi pour l’équilibre des relations commerciales dans les secteurs agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable instaure le principe de séparation capitalistique des activités de conseil et de vente. Autrement dit, les métiers de conseiller et de vendeur seraient différenciés et devraient s’exercer dans le cadre d’entreprises distinctes, n’ayant entre elles aucun lien de capital et de gouvernance. Pour le distributeur agricole, cela consisterait à choisir… Et donc à renoncer à l’une des activités. Vendre ou conseiller. On imagine l’impact potentiel sur l’organisation et l’équilibre économique de ces distributeurs de produits phytosanitaires, mais aussi sur…
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