Acron a été par le passé un des fournisseurs majeurs
de solution azotée en France avec environ
400 000 tonnes vendues chaque année via les traders.
© A.Lambert/Pixel Image
Pourtant convoité et parfois fantasmé, le métier de trader n’a plus la cote. Dans beaucoup de branches d’activité, le nombre de traders est en chute libre depuis les années 2000. Même certaines banques s’en passent, pour les remplacer par des robots plus performants et dont l’intelligence artificielle limite les risques. Dans le monde agricole et plus particulièrement le marché des engrais, la donne est quelque peu différente. Les traders ont disparu, non pas pour être remplacés par des robots, mais parce que leurs activités pénalisaient le marché : « Les traders vivent de la spéculation, me glissait un professionnel du secteur. Dans notre branche d’activité, ils avaient cette capacité à casser le marché, mais dans les deux…
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