Des stocks mondiaux moins abondants que prévu ?

« Nous sommes passés d’un marché d’offre à un marché de demande », souligne Didier Nedelec, directeur général d’ODA. Deux raisons à cela : la première étant la consommation mondiale de grain qui va continuer à croître durant toute la campagne. Elle semble déjà sous-estimée. L’autre argument prend en compte les stocks mondiaux de grains de fin de campagne qui ne devraient pas être si importants qu’ils peuvent le laisser paraître pour l’instant selon Didier Nedelec :

La moitié des stocks mondiaux de céréales se situent en Chine. Or, nous ne connaissons pas la part de ce stock mobilisable par les marchés et encore moins sa qualité. Pour ce qui est de la Russie qui affiche une production record cette année avec près de 70 millions de tonnes de blé, elle pourra difficilement en exporter plus de 30 millions de tonnes sur la campagne en raison notamment de la demande intérieure et de problématiques logistiques.

Dès lors, le marché des céréales ne sera pas si abondamment fourni que ce que l’on était en droit d’imaginer.

Concernant les exportations européennes, elles sont relativement bonnes pour l’instant. La délivrance de certificats d’exportation suit le même rythme que l’année passée malgré une récolte amputée de 20 millions de tonnes. Ce rythme risque donc de baisser par la suite.

Concernant les importations européennes, elles devraient atteindre le niveau le plus important jamais vu en colza avec près de 4 millions de tonnes. Les 14 millions de tonnes de maïs qui seront importées le seront après le mois de mars et la récolte des pays de l’hémisphère Sud.

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