2014 restera une bonne, voire très bonne année pour les moissons en Pays-de-la-Loire, surtout pour les cultures ayant pu être récoltées avant les pluies de début août.
Pour les coopératives de Thouarcé (CAPL), c’est une « année exceptionnelle en colza, et bonne à très bonne en céréales » constate de Romain Dandois, responsable agronomique à la CAPL. Avec 35 q/ha en colza, 65 à 70 q/ha en orges, et 75 à 80 q/ha en blés, les rendements moyens sont bons à très bons en Maine-et-Loire. Si la qualité est au rendez-vous vous les premières moissons (colza, orges, première partie des blés), les pluies ont entrainé une baisse du PS et de l’indice de Hagberg sur les derniers blés de début août. « Si les pluies ont compliqué les dernières moissons, plus de ¾ des blés collectés ont une bonne qualité, relativise Romain Dandois. Les taux de protéine de 12 tranchent avec 2013 où l’on était descendu à 10,5-11 ». Pour le quinoa, dont la CAPL est un acteur majeur sur le territoire français, la récolte a été légèrement retardée par les pluies estivales, mais les moissons en cours sur la deuxième quinzaine d’août laissent présager de rendements satisfaisants, à 22 q/ha, comme espéré.
Pour la CAM (Coopératives des agriculteurs de Mayenne), 3 à 4 % des blés n’étaient pas encore récoltés en milieu de la semaine, suite aux pluies intermittentes ces derniers temps. « Nous observons des chutes de PS pour les blés, mais pas encore de problèmes de germination », note Serge Bonnec, responsable des productions végétales à la CAM. Mis à part ces complications de fins de moissons, la CAM a pu maintenir sa collecte de colza (11 000 t) malgré des surfaces en baisse, grâce à des rendements moyens élevés, compris entre 35 et 40 q/ha. Pour les orges, les rendements très bons (75 à 90 q/ha) associés à des surfaces en hausse entraîne une forte progression de la collecte (+40 %). Avec une moyenne de rendements de 77-78 q/ha, les blés s’en sortent bien, « contrairement à ce qui aurait pu être pensé en cours de campagne, suite à l’hiver humide et aux problématiques rouille jaune, ajoute Serge Bonnec. Les petites terres superficielles apportent de bons résultats cette année, alors que les terres de fond, plus humides, décrochent au niveau des rendements. »
