Création du premier indicateur de santé des sols

A l’occasion de la Journée mondiale des sols le 5 décembre prochain, Bastien Sachet, directeur de la fondation Earthworm à l’initiative du projet Sols Vivants (un collectif d’acteurs économiques, de scientifiques et d’agriculteurs engagés en faveur d’une agriculture régénérative), annonce la création du 1er indicateur de mesure de la santé des sols agricoles.

Cet indicateur combine, des paramètres comme taux de matière organique, argile, test de la structure du sol, pH. Au final on obtient un score A,B,C,D,E,F pour chaque parcelle qui donne une idée de l’état de santé du sol. Avec un tel score, personne n’est exclu. Un même agriculteur peut avoir dans sa ferme des parcelles A et d’autres D ou E. Cet indicateur permet d’aider à la décision pour commencer à améliorer la conduite du sol. À cela, nous greffons un modèle de calcul du stock de carbone.

La mission de Sols Vivants est d’accompagner et accélérer la transition vers une agriculture régénératrice, qui améliore la santé des sols, la prospérité et la résilience des agriculteurs, et in fine, la santé de tous. Depuis plus de 20 ans, la fondation Earthworm travaille à la transformation des filières agroalimentaires et forestières pour les rendre plus durables. Elle s’inscrit dans une culture pragmatique, en travaillant avec les entreprises, les fournisseurs et les agriculteurs, mais aussi les autres acteurs du territoire comme les chambres d’agriculture, les associations techniques et les experts.

Noriap partenaire

Aujourd’hui, le travail s’accélère dans les Hauts de France et en Champagne avec des entreprises comme Nestlé – qui a récemment publié une feuille de route climat/agriculture ambitieuse – Purina, Herta, Bonduelle, Mc Cain, Lidl, Cérélia et certains de leurs fournisseurs moteurs sur le sujet comme Noriap, Cirhyo, Soufflet et d’autres qui sont en train de rejoindre la démarche.

« Tout l’enjeu est de structurer les filières afin de créer de la valeur ajoutée pour les agriculteurs, pour nos adhérents : nous accueillons positivement le fait de s’engager dans un projet collaboratif qui intègre tous les maillons de la chaîne, de l’amont vers l’aval, qui intègre les problématiques des agriculteurs dès le départ, plutôt que d’imposer aux agriculteurs un nouveau cahier des charges. C’est un projet qui est pris dans le bon sens mais également très structurant » souligne Philippe Florentin, DGA de Noriap.

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