Acteur des cultures différemment

De gauche à droite : Maxime Champion, directeur marketing ; Veronique Marques, Responsable de la communication et Eric Dereudre, directeur Nord Europe pour Corteva Agriscience. Crédit Photo : Mathieu Lecourtier/Média&AgricultureDe gauche à droite : Maxime Champion, directeur marketing, Veronique Marques, responsable de la communication, et Éric Dereudre, directeur Nord Europe pour Corteva Agriscience. CP : Mathieu Lecourtier/Média&Agriculture

Les Culturales 2019 étaient le premier évènement où Corteva Agriscience se présentait en tant qu’entreprise totalement indépendante et dédiée à l’agriculture. L’occasion pour elle de rappeler la stratégie de l’entreprise pour ses trois grands pôles que sont les céréales, le colza et le maïs.

Pour les céréales, la grande attente de Corteva Agriscience est l’arrivée sur le marché de l’Inatreq Active, un fongicide d’origine naturelle et bactérienne efficace contre la septoriose affichant un mode d’action totalement inédit et n’entrant dans aucune des familles des fongicides actuellement disponibles sur le marché. Son positionnement technique, dès le stade dernière feuille pointante, reste classique. Il faudra très certainement attendre 2021 avant de voir cette solution commercialisée en France. Inatreq Active est déjà autorisé au niveau européen. Cependant, l’Anses ne devrait donner son autorisation de mise sur le marché qu’en 2020 seulement, selon toute vraisemblance. Échéance à laquelle la protection fongicide des céréales risque de devenir un enjeu majeur, compte tenu de la pression réglementaire qui va peser sur les différentes solutions actuelles.

Une approche différente pour le colza

Au travers de son approche « Colza Différent », Corteva Agriscience ambitionne d’aider les colzaiculteurs à modifier leur itinéraire technique. Cela débute d’abord par le désherbage, avec l’arrivée récente sur le marché de Mozzar et de Belkar, des solutions de désherbage antidicotylédone à large spectre en post-levée du colza. Une révolution, quand 85 % de la sole française de colza sont désherbés en post semis pré-levée. L’objectif de l’approche : ne désherber que quand c’est vraiment nécessaire, à vue sur des adventices levées et identifiables dans un colza correctement implanté. Une stratégie qui évite d’investir sur la culture avant même de savoir si son implantation est réussie. Au-delà du désherbage, l’entreprise travaille sur la vigueur de levée du colza, des solutions de traitement de semences afin de proposer, à terme, un itinéraire technique intégralement géré par du biocontrôle. Aussi, Corteva Agriscience se penche-t-elle sur des variétés de colza avec un taux de protéines plus important afin que les tourteaux issus de leur transformation soient plus riches et donc plus « intéressants » pour les éleveurs en bénéficiant. Une série d’innovations attendue de la semence aux débouchés !

Du maïs aussi dans les terres à petit potentiel

Le pôle maïs de l’entreprise est sans doute celui qui a été le plus mis en avant au cours de ces Culturales, grâce au trophée d’argent des Culturales 2019 reçu en collaboration avec Monosem. L’arrêt des néonicotinoïdes impose un changement de pratique pour lutter contre les ravageurs du sol, et notamment les taupins. En complément de Success GR, insecticide à base de spinosad utilisable en agriculture biologique, les experts des deux structures ont testé des plantes appâts entre les rangs de maïs. Après la modification d’un semoir à maïs monosem – modification qui consistait à déplacer les coutres de fertilisation du semoir au milieu de l’interrang du maïs – de l’avoine a été semée entre les rangs de maïs, alors que l’insecticide est apporté sur le rang grâce au microgranulateur. Cette association a montré une efficacité importante, avec presque moitié moins d’attaques dans les modalités testées que dans les modalités témoins. Une innovation qui permet de répondre au double enjeu de rentabilité et de durabilité. Corteva Agriscience travaille aussi à apporter sur le marché des variétés de maïs pouvant assurer une rentabilité à l’agriculteur dès un rendement de 60 q/ha. Les objectifs étant de proposer une solution technique là où aucune autre culture n’est rentable et de produire peut-être du maïs là où nous n’avons pas l’habitude d’en voir habituellement. Cette démarche, pour les parcelles à bas potentiel non irriguées, se nomme Sem’Expert Dry.

 

 

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