Selon Nicolas Bouzou, porteur de l’étude, « depuis le milieu du 20e siècle, toute la filière agricole se concentre. On compte chaque année moins d’exploitants, moins de coopératives et négociants, moins de fournisseurs. Les acteurs se rachètent ou se rapprochent pour renforcer leur puissance d’innovation, dans un contexte technologique, réglementaire et sociétal de plus en plus exigeant ».
Loin d’être un frein aux dynamiques concurrentielles et aux efforts de R&D, la concentration des acteurs est porteuse de nouvelles opportunités. Pour preuve, les acteurs de l’agrochimie consacrent aujourd’hui en moyenne 10 % de leur chiffre d’affaires à la R&D et les semenciers 13 %, là où les industries automobile ou agro-alimentaire plafonnent à 4-5 %. L’étude note également que la R&D se diversifie pour répondre…
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