Les semences sont indéniablement une filière d’excellence pour l’agriculture française. Avec un chiffre d’affaires annuel de 3,4 milliards d’euros, dont 1,5 milliard à l’export, notre pays se place comme le premier exportateur mondial de semences.
Faire face un contexte de plus en plus restrictif
Mais dans un contexte réglementaire de plus en plus restrictif, la profession ne peut cacher son inquiétude quant à son avenir. La première problématique reste incontestablement la réduction du nombre de matières actives dédiées à la protection des cultures. « Leur nombre a baissé de 30% en 20 ans, précise Jean-Albert Fougereux, directeur technique de la Fnams. On peut s’attendre à une diminution du même ordre à court terme. 80% des substances spécifiques porte-graines vont être réévaluées d’ici 3 ans. Pour celles qui passeront cette étape, il faudra s’attendre à des restrictions d’usage qui limiteront encore plus les possibilités de lutte contre les bioagresseurs. » Sans oublier la pression…
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