Huit voies capillaires bientôt  restaurées

Depuis dix ans, le réseau de fret de Champagne-Ardenne, mal entretenu, se dégrade. Les coopératives et négoces, qui dépendent fortement de ces lignes, se mobilisent aux côtés des acteurs du territoire pour financer la réfection et l’entretien de huit lignes capillaires régionales.

Du fait de sa situation géographique, la Champagne-Ardenne dépend fortement du réseau ferré capillaire pour l’acheminement du sucre et des céréales vers les ports d’exportation. Ces lignes de fret, une douzaine au total et 43 embranchements vers des silos, servent essentiellement au transport de matières premières agricoles. 2 000 trains les sillonnent par an, soit l’équivalent de 2,6 millions de tonnes de fret. Depuis dix ans, SNCF réseau décide de fermer un nombre croissant de ces lignes, jugées en trop mauvais état. « Toutes les coopératives sont concernées par au moins une de ces lignes. Lorsque des problèmes sont détectés, la vitesse autorisée est réduite à 20 km/h sur certains tronçons, puis la ligne est fermée définitivement », indique Rachel Grossiord, directrice de la Fédération régionale des coopératives agricoles (FRCA) de Champagne-Ardenne.

Conscients de ces enjeux, les coopératives et…