Le bon filon est-il espagnol ?

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« L’Espagne, importateur net, a en effet eu besoin de volumes  pour l’alimentation des porcs », explique Alexandre Boy d’Agritel. © X BEGUET-ZEFOTO.NET/fotolia
Malgré les aléas climatiques et récoltes parfois pauvres, la France reste un exportateur net en blé, orge et maïs. Mais avec la perte de parts de marché sur le Maghreb et l’Égypte suite à 2016, il a fallu en dénicher d’autres. Les exportations françaises se sont alors tournées vers l’Europe du Sud et d’autres pays européens en difficulté cette année.

 

Récolte catastrophique de 2016, concurrence accrue des pays de l’Est, parité euro/dollar ou encore exigences très élevées en termes de qualité sont autant de freins pour les exportations de céréales françaises vers les pays tiers. Si la donne évolue sans cesse, force est de constater que l’année 2016 restera dans les annales. Plus qu’à l’accoutumée, la France se tourne vers ses pays amis de l’Union européenne pour commercialiser ses volumes. À l’heure où une tonne sur deux part à l’export, ces pays sauvent la campagne de la France en ouvrant des parts de marché au profit des organismes stockeurs français. 

Pour le blé et l’orge, le marché européen est protégé de la concurrence mondiale. Seuls les pays comme la Roumanie ou la Bulgarie sont réellement concurrents pour l’export. En blé, cela se traduit par l’export de…
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