Les distributeurs se mobilisent

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Conscients des enjeux de la mise en place des CEPP, coopératives et négoces créent des fiches action et tentent de gérer efficacement le nombre d’obligations, malgré le peu de solutions possible notamment en grandes cultures.

 

Le ministère de l’Agriculture a publié son premier bilan en juillet (lire encadré) sur les certificats d’économie de produits phytopharmaceutiques (CEPP) mis en place en 2016 afin de réduire l’utilisation des produits phytosanitaires. Du côté des distributeurs, le dispositif n’est pas pris à la légère. Ainsi, des formes nouvelles de travail se mettent en place. Coop de France a initié un incubateur de fiches action sous la forme d’une plateforme en partenariat avec les instituts techniques, les coopératives et les négoces (lire encadré). Son activité sera coordonnée avec le contrat de solutions dont Coop de France est un des partenaires. Chez les négoces, le Naca a créé un incubateur.

« Un groupe de travail d’une quinzaine de représentants d’entreprise, affirme François Gibon, directeur du Naca, a déjà partagé ses expériences…