Suite au Comité national de suivi du plan Ecophyto du 19 avril, Coop de France salue le travail de concertation qui s’est mis en place, entre les professionnels, les ministères et toutes les parties prenantes du plan pour en améliorer la seconde version. Elle prend acte d’avancées sur la définition du nouveau panier d’indicateurs mais reste inquiète sur la mise en application des CEPP qui devra respecter le caractère expérimental prévu par la loi.
Pour Coop de France et l’ensemble des organisations professionnelles agricoles rassemblées au sein du Conseil de l’Agriculture Française (CAF), la réussite d’Ecophyto 2 repose sur l’existence de solutions innovantes, efficaces techniquement et économiquement acceptables ainsi que sur l’implication de tous les maillons. « Avec le nouvel indicateur composite, cette mutation est en marche. Il traduira la mise en mouvement et les engagements des acteurs à innover, proposer, accompagner et adopter des pratiques vertueuses tant pour la santé que pour l’environnement », indique Coop de France.
Des réserves expliquées au ministre
En ce qui concerne les CEPP, les représentants de Coop de France ont rencontré le cabinet du ministre le 20 avril : ils ont fait part de leurs réserves sur le niveau des objectifs alloués à chaque distributeur et les pénalités encore trop lourdes aux vues des incertitudes inhérentes à tout dispositif expérimental. « Il est indispensable que le dispositif ne génère pas de complexité administrative pour les entreprises, ni de concurrence exacerbée entre acteurs du conseil, précise Coop de France. Toutes les bonnes pratiques permettant de réduire l’impact de l’utilisation des produits sur la santé et l’environnement doivent pouvoir être validées dès lors qu’elles présentent un bilan économique positif sans réduire le potentiel de production, tant en quantité qu’en qualité. »
