Si à la Cavac, l’exercice agricole 2019-2020 aura été davantage influencé par les conditions météo que par la crise Covid-19, estime Jérôme Calleau le président, « laquelle n’est venue qu’accentuer certaines fragilités préexistantes », on retiendra tout d’abord de cet exercice une très belle récolte, notamment une récolte d’été record. Du côté des productions animales, le canard est sur la première marche des filières en difficultés. Le secteur de la viande bovine est également bien malmené.
Le résultat consolidé arrêté très prudemment ressort à 7,5 millions d’euros avec une capacité d’autofinancement de 26 millions d’euros. C’est la meilleure performance de l’histoire pour Cavac, affirme le directeur Jacques Bourgeais. Les fonds propres consolidés progressent de 10 millions d’euros pour dépasser les 120 millions d’euros. L'AG a, en raison du contexte, été décalée au 19 février 2021.
Les filiales du groupe apportent de bonnes nouvelles. Bioporc dont l’exploitation s’était révélée compliquée sur 18-19 a pu sortir la tête de l’eau début 2020. VSN a pu capitaliser sur la très bonne récolte 2019 comme la coopérative et a dégagé une très belle rentabilité. Et puis déjà bien orientées, certaines filiales comme Cavac Distribution (Gamm vert & Agrivillage, avec un niveau d’activité record), Biofournil (pain Bio) et même Atlantique Alimentaire à La Rochelle ont tiré profit de la période de confinement pour améliorer leurs performances.
Après de forts investissements sur 2019-2020 (notamment la construction à Fougeré d’une usine neuve de nutrition animale Bio pour 10 millions d’euros et le doublement des capacités de production de Biofournil pour 13 millions d’euros), l’exercice 2020-2021 va voir cette enveloppe d’investissements se réduire, « ce qui tombe à point nommé car la conjoncture est un peu plus tendue au regard de la mauvaise récolte d’été 2020 et des tensions persistantes sur certaines productions animales », indiquent les responsables.
