«Notre souhait est de créer une filière de biocarburants dont la matière première est issue de l’interculture d’été après des récoltes précoces de cultures d’hiver comme le pois protéagineux, le pois de conserve, l’orge d’hiver et le blé, explique Guillaume de La Forest, responsable du projet cameline chez Saipol. Cette crucifère, qui se sème de la mi-juin à mi-juillet et se récolte au plus tard mi-octobre, entre dans ce cadre. Elle complétera l’offre en huile énergétique de Saipol issue principalement du colza. L’enjeu est double. En mobilisant l’espace de temps entre deux cultures alimentaires, les agriculteurs pourront percevoir un revenu supplémentaire. Pour l’industriel, c’est une source d’approvisionnement local de plus pour servir de nouveaux contrats. » Saipol évalue actuellement la qualité des huiles obtenues pour les biocarburants destinés à l’aéronautique…
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