La cameline pour les moteurs d’avions

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Le semis anticipé de la cameline dans la céréale lui fait bénéficier de l’humidité résiduelle du sol et permet d’avancer sa date de récolte. Et potentiellement d’augmenter le nombre d’années où la cameline peut être récoltée en tant que culture dérobée.
En 2018, Saipol initie un projet d’insertion de la cameline dans la rotation culturale des fermes en tant que culture dérobée à vocation énergétique. En 2020, plus de 1 000 ha de cameline sont semés en France afin de valider l’itinéraire technique. Les travaux se poursuivent pour faire naître la filière.

«Notre souhait est de créer une filière de biocarburants dont la matière première est issue de l’interculture d’été après des récoltes précoces de cultures d’hiver comme le pois protéagineux, le pois de conserve, l’orge d’hiver et le blé, explique Guillaume de La Forest, responsable du projet cameline chez Saipol. Cette crucifère, qui se sème de la mi-juin à mi-juillet et se récolte au plus tard mi-octobre, entre dans ce cadre. Elle complétera l’offre en huile énergétique de Saipol issue principalement du colza. L’enjeu est double. En mobilisant l’espace de temps entre deux cultures alimentaires, les agriculteurs pourront percevoir un revenu supplémentaire. Pour l’industriel, c’est une source d’approvisionnement local de plus pour servir de nouveaux contrats. » Saipol évalue actuellement la qualité des huiles obtenues pour les biocarburants destinés à l’aéronautique…
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