Une récolte de qualité mais un marché plombé

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Bertrand Mazel : « Notre objectif est de retrouver des surfaces de riz de l’ordre de 20 000 hectares en Camargue. » © A.Bressolier/Pixel Image
À l’occasion des journées techniques du riz organisées par le Centre français du riz, le 8 septembre dernier, Bertrand Mazel, président du syndicat des riziculteurs de France et de l’Union des producteurs riziculteurs européens, s’est dit inquiet pour la filière française et européenne face à l’importation massive de riz en provenance du Cambodge.

« Au vu des excellentes conditions climatiques de l’été, à savoir des températures élevées couplées à très peu d’humidité, la qualité sera au rendez-vous pour le riz de Camargue », se réjouit Bertrand Mazel, président du syndicat des riziculteurs de France et de l’Union des producteurs riziculteurs européens. Mais ce dernier se dit malgré tout inquiet pour l’avenir de la filière. « Aujourd’hui, les cours sont plombés par l’importation massive des riz cambodgiens. C’est la dure loi de la mondialisation mais nous ne pouvons accepter cette situation plus longtemps, au risque de voir disparaître cette culture en France et chez nos voisins européens. Nous espérons beaucoup de la clause de sauvegarde déposée auprès de la Commission européenne. »

En effet, en juillet dernier, 8 États membres dont la France, l’Italie, l’Espagne…
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