Arysta LifeScience veut augmenter son chiffre d’affaires de 25% dans deux ans. L’agrochimiste compte notamment sur le développement de solutions complémentaires qu’il propose désormais seul ou sous forme de pack.
Pour atteindre son objectif de 100 millions d’euros d’ici deux ans, Arysta LifeScience mise sur le développement de ses solutions bioperformantes. Le groupe espère les voir passer de 17% du chiffre d’affaires à 25% d’ici 2018. « Grâce à notre réseau, nous pouvons nous appuyer sur une croissance interne, c’est-à-dire sur des produits qui existent dans d’autres unités d’Arysta mais qui ne sont pas encore autorisés en France », annonce José Nobre, président et CEO d’Arysta LifeScience Europe, Moyen-Orient, Afrique et président d’Arysta LifeScience France.
« Nous proposons un éventail très large de solutions complémentaires : conventionnelles et bioperformantes », rappelle David Gaillet, directeur marketing d’Arysta LifeScience.
C’est pourquoi l’agrochimiste ne propose pas seulement les produits seuls, mais aussi en pack où les deux segments sont combinés.
Des packs pour protéger et stimuler la plante
Pour le moment, seules les grandes cultures ont droit à leurs packs : Neo Power et Neo Perform. Ils associent le produit de biocontrôle Vacciplant® à une solution à base de triazole et de chlorothalonil. L’objectif est donc de protéger le blé contre les attaques fongiques et de stimuler les défenses de la plante. Ces packs ont fait augmenter les ventes de Vacciplant® de 60% par rapport au produit vendu seul en 2015.
Arysta devrait prochainement proposer le Biozyme, un biostimulant déjà produit et commercialisé par Arysta au Brésil.
« Utilisé en arboriculture et en grande culture, il pourrait arriver d’ici deux ans en France », confie José Nobre.
Le biostimulant Atonik devrait aussi faire son apparition dans les prochaines années pour les grandes cultures.
« Avec la solution Atonik, nous sommes le leader des biostimulants en Europe de l’Est, avec 30 à 40% des parts du marché », indique le président.
Des produits de biocontrôle sur les traitements de semences pour céréales sont attendus d’ici 2020. De même que des fongicides en grandes cultures et d’autres produits conventionnels en vigne. Arysta souhaite également développer sa gamme VitiForce.
Arysta LifeScience a réalisé 80 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2015 et compte désormais 51 salariés. Son siège social est basé à Paris, et l’entreprise s’appuie sur un site d’expérimentation et quatre sites de production : Noguères (64), Saint-Malo (35), Pau (35) et Ougrée (Liège, en Belgique). Le site de Saint-Malo est totalement dédié à la production des solutions de biostimulants et de biofongicides.
