En génétique bovine, les performances des animaux sont évaluées sur leur génome, non plus uniquement sur leur descendance. Une révolution génomique rendue possible par l’audace d’un réseau de coopératives.
Contrairement aux secteurs du porc ou de la volaille, l’intervalle entre générations est long chez les bovins. « Le développement de programmes de sélection en bovins est très lourd : il demande des investissements importants et le retour sur investissement est très long, explique Michel Cetre, président d’Allice. En outre, la sélection ne peut se faire qu’à partir des troupeaux des éleveurs, c’est-à-dire dans un dispositif mutualisé tel que le modèle coopératif. »
La sélection génétique bovine s’est développée après-guerre autour de l’insémination artificielle. C’est pour diffuser cette innovation que se sont créées, dès 1947, les coopératives d’élevage et d’insémination artificielle (CEIA) et leur union nationale : l’UNCEIA, devenue Allice début 2015. Au début des années 1960, la congélation des…
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