Le ressenti des exploitants

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« Il n’y a pas une agriculture, mais des agricultures. Mettre tout le monde dans le même panier, c’est nier les évolutions en cours », indique Jean-Luc, céréalier. CP : Catalyseur7/Adobe Stock.
Les producteurs en bio, en vente directe, certifiés HVE ou engagés en agriculture de conservation, se sentent-ils concernés par l’agribashing ?

Que pensent les exploitants de l’agribashing ? Certains acceptent et endossent une partie des «  reproches  » faits à la profession. « L’arrachage des haies nous est régulièrement reproché. Sur ce point, la modification des paysages agricoles du bocage en plaine céréalière dans certains secteurs est indéniable, estime Patrick, polyculteur. Concernant les applications de produits phyto, l’étiquette de pollueurs, voire de criminels attentant à la santé des riverains, c’est différent, on se sent clairement attaqués et surtout incompris. C’est un peu facile, je trouve, car tout en faisant de grandes déclarations d’intention, le consommateur, au moment de l’achat, va vers le moins cher dans la majorité des cas, sans se préoccuper de savoir comment c’est produit !  »

Et en bio, les exploitants se sentent-ils concernés par l’agribashing ? Oui et non. «  J’ai l’impression de faire ce qu’il faut, de travailler au mieux pour la santé (la mienne et celle des autres) et pour l’environnement. Mais, concrètement, quand on sort un pulvé, quelle que…
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