« La météorologie favorable jusqu’au 5 juillet 2014 a permis une récolte très satisfaisante tant en qualité qu’en quantité des orges d’hiver et des escourgeons », souligne François Berson, directeur collecte du groupe Soufflet. De la même manière, les premiers colzas fauchés présageaient d’une récolte excellente. Après cette date, la pluie, le froid et la germination des cultures sont venus tout détériorer. Pour les colzas, l’impact ne sera pas si important que l’on peut l’imaginer. « Concernant les orges de printemps, la collecte a demandé une attention particulière afin de pouvoir traiter en priorité les lots pré-germés, indique François Berson. Si la qualité n’est pas celle espérée, les volumes sont là. » Pour ce qui est du blé, le discours est bien différent : « Hormis la Lorraine, l’Eure et la façade Atlantique qui allient qualité et quantité à de rares exceptions près, 85 % de nos blés ont été touchés par les épisodes pluvieux. Si le taux de protéines et les rendements ne sont pas mauvais, 85 % des volumes collectés affichent un temps de chute de Hagberg inférieur à 140 secondes. Des caractéristiques qui compliquent l’achat des…
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