Le 4 février, 450 agriculteurs ont assisté au 5e Agroforum organisé par la coopérative Agora. Cette rencontre annuelle a pour objectif d’aborder concrètement les principaux challenges pour produire demain, d’explorer des techniques nouvelles et de se projeter vers des visions réalistes mais encore peu exploitées des techniques agricoles. Chaque agriculteur peut ensuite se faire sa propre opinion pour prendre les décisions qui lui paraissent les meilleures dans son exploitation. L'Agroforum donne quelques clefs de réussite.
Sur une journée, les adhérents d’Agora écoutent et débattent avec de nombreux experts. Pour cette édition 2015, des sujets agronomiques très diversifiés comme la fertilisation localisée sur blé, maïs et colza ou les cultures sous couverts ont été abordés.
Les experts s’accordent à dire que l’agronomie est le cœur du métier d’agriculteur. Il faut lui redonner sa place dans les exploitations et savoir tirer profit de l’expérience de chacun. L’expérience des autres pays sur les techniques simplifiées et le respect du travail du sol sont des références à prendre en compte. Agora s’affirme comme un partenaire privilégié pour développer une agriculture moderne, performante, rentable et répondant aux attentes de la société civile.
Il n’y a pas d’Agroforum sans débat plus futuristes. Les participants ont apprécié les deux sujets prospectifs proposés : l’intérêt et les dangers du big data agricole, et les plantes bio-indicatrices qui peuvent révéler le fonctionnement du sol. Ce dernier sujet innovateur amène l’agriculteur à se plonger dans l’historique de ses parcelles pour mieux les gérer aujourd’hui. Il a été abordé par Gérard Ducerf, botaniste, phytosociologue et auteur de l'encyclopédie des plantes bio-indicatrices.
