«Il y a quelques années encore, les départements de l’Yonne et de Côte-d’Or étaient les premiers producteurs de colza en France, se souvient Éric Ducornet, responsable des nouvelles cultures au sein de 110 Bourgogne. Mais des phénomènes de résistances et le manque de fertilisation phosphatée ont eu en partie raison de la culture. L’une de mes missions depuis trois ans maintenant est d’identifier de nouvelles cultures têtes d’assolement. » Les estimations de départ faisaient état de 6 000 à 9 000 ha à combler. L’introduction de chanvre, de lin, de millet, de pois chiche, de moutarde, de sarrasin ou encore de lentille depuis trois ans permet de couvrir désormais 5 000 ha.
Faire preuve de savoir-faire
« Notre ambition n’est pas nécessairement de gagner plus avec ces nouvelles cultures, mais d’éviter de perdre de la marge par rapport à celle du colza », poursuit le responsable. Dans ce but, la coopérative bourguignonne mise pleinement sur son intégration…
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